Oz-en-Oisans – C’était un peu mon objectif de l’année. Après avoir découvert l’Oisans Trail Tour et la région douze mois plus tôt, j’ai voulu y revenir une semaine entière pour aller visiter ces fameux lacs de montagne lors de randonnées. Une fabuleuse découverte !
Les organisateurs avaient annoncé 900 mètres de dénivelé mais, au final, c’est bien 1.066 mètres de D+ qui s’affichent sur ma montre. L’Oisans Trail Tour, même dans sa plus petite distance, impose un effort intense. Au départ d’Oz-en-Oisans, le parcours de ce vrai trail de montagne attaque directement la pente. Le chemin s’enfonce ensuite vers le bas de la vallée et met les cuisses à contribution. En réalité, ce trail n’offre pas de répit, ni même dans les descentes, où il est pratiquement impossible de récupérer des montées qui ont précédé. C’est peut-être même là que le corps encaisse le plus de chocs…
Une montée infernale, le coeur qui frappe dans la cage thoracique et l’eau trop chaude qui donne envie de vomir
Le morceau le plus exigent était sans aucun doute cette dernière montée annoncée comme un véritable mur. 400 mètres de D+ à digérer en deux kilomètres et sous un soleil de plomb. J’ai mis près de 45 minutes à franchir cet obstacle qui traversait d’abord une longue prairie abrupte où les vaches semblaient bien plus à l’aise que les traileurs. Alors que le rythme cardiaque s’accélère au fil de la montée, impossible de récupérer son souffle. Il faut s’arrêter régulièrement, profiter quelques instants de l’ombre fournie par un arbre et repartir sans savoir quand la montée infernale va prendre fin. L’envie de vomir l’eau devenue trop chaude dans les flasques est bien là. Le cœur tape tellement dans la cage thoracique que je décide même de laisser passer une concurrente plus jeune et d’adopter son rythme moins rapide, en me forçant de ne pas dépasser et de me caler dans ses pas.
Au final, je passe l’arrivée heureux, en 2 heures et 35 minutes, avec une moyenne de 11 minutes et 29 secondes au kilomètre qui témoigne de la difficulté de la course.
J’ai particulièrement apprécié la semaine passée sur place. Depuis Vaujany, j’ai pu découvrir les chemins de randonnées, les lacs de montagne et les tracés de trails permanents de Villard-Reculas. Magnifiques ! J’y retourne l’an prochain avec, au programme, l’Oisan Trail Tour qui partira cette fois de l’Alpe d’Huez et le Trail de l’Etendard à Bourg-d’Oisans.

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