Vars – Une semaine après l’Oisans Trail Tour, j’ai prolongé mon séjour dans les Alpes avec un détour par Vars. J’avais repéré cette épreuve quelques années plus tôt dans le calendrier quand j’avais vu l’ami Geoffroy Boucard emporter la course de 13 kilomètres et, au passage, s’occasionner une sérieuse entorse en… bondissant pour franchir la ligne et en retombant sur les plots de chronométrage.
C’est donc quelque peu éprouvé par une semaine de randonnées et de trails dans l’Oisans que je suis arrivé à Vars, où la première agréable découverte a été mon hôtel. Les Escondus, un établissement fraîchement rénové, avec le cachet irrésistible du « tout en bois » comme dans les chalets de montagne. La chambre et la terrasse sont tellement magnifiques que j’ai presqu’envie de ne pas les quitter pour le reste du séjour.
Le soleil est bien présent au matin de la course. Mais les organisateurs ont bien fait d’imposer la veste imperméable dans le matériel obligatoire. Le départ est donné sous un ciel couvert qui ne laisse rien présager de bon. Directement, le tracé nous emmène à travers la montée radicale d’une piste de ski puis vers un « single track » de plusieurs kilomètres. Là encore, j’ai l’impression de ne faire que de la montée. Les deux premiers tiers de l’épreuve ne sont que montées à travers les sentiers étroits ou les chemins empierrés conduisant au Col de Vars, lieu de passage du Tour de France, où se situent aussi le ravitaillement et le lieu de rendez-vous des supporters. Ambiance et applaudissements assurés !
Il pleut comme « vache qui pisse » quand je passe la ligne tout en prudence, clin d’œil à Geoffroy !
Quand la plus importante partie de la course est digérée, que le Col de Vars est derrière, qu’on a croisé les photographes et que la première descente s’amorce, on se dit qu’il ne reste plus qu’à se laisser glisser vers l’arrivée. Mais le tracé, typiquement montagnard, ne laisse pas de répit. Car il reste… une montée dans un pierrier. Après tout, je suis venu pour déguster…
Finalement, il reste trois kilomètres à digérer, sans montée cette fois, mais à travers des chemins qui plongent dans la pente et exigent beaucoup des cuisses. Il convient d’être particulièrement attentif sur les appuis, d’autant plus que la pluie s’invite dans le scénario final. Il pleut « comme vache qui pisse » quand je passe la ligne. Tout en prudence, évidemment (clin d’œil à Geoffroy !). 1h52 de course, 12.6 km et 553 mètres de dénivelé. 167e sur 195 participants.
C’était une belle course, très agréable à découvrir. Mais la station de Vars, à mon sens, a nettement moins de cachet que le village typique de Vaujany.

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