Marche-en-Famenne – Les entraînements de la semaine, mardi avec Natu Run et jeudi avec JCPMF Somme-Leuze, avaient donné le ton: les chemins boisés sont actuellement très boueux. C’est encore pire dans le camp militaire de Marche-en-Famenne, où la boue se conjugue à toutes les sauces. Mais quel pied !
J’avais conservé un souvenir très mitigé de l’édition précédente disputée sur des chemins très secs et accidentés. Le principal de ces souvenirs était une entorse dont les effets se sont répercutés sur plusieurs mois.
Cette fois, le terrain était bien différent, avec de la boue dès les premiers mètres du camp militaire jusque sa sortie. Quinze kilomètres (ou presque) de boue à n’en plus finir. Et tous les types de boue ! La gluante dans laquelle on s’enfonce sans savoir si on va y laisser la chaussure. La glissante à chaque pas qui rend la progression plus que périlleuse sur un sol très irrégulier. La lourde qui colle aux chaussures. La bruyante lorsque les crampons s’en arrachent avec le bruit caractéristique de la ventouse. L’eau stagnante qui remplit les chaussures. Mais ce festival d’ornières et de marécages ne m’a absolument pas déplu. Quitte à se salir, autant s’en régaler. Age mental: 3 ans !
J’ai évité presque tous les pièges du parcours. A l’exception du gué, annoncé par l’organisateur comme l’occasion de nettoyer ses chaussures. La descente vers ce gué n’est en réalité qu’un énorme toboggan de boue glissante. J’évite la glissade pour sauter dans l’eau mais j’évalue mal la profondeur et je bascule vers l’avant. Les deux mains plongent dans l’eau et je goûte des lèvres le liquide qui n’était manifestement pas que de l’eau fraîche… Beurk.
L’arrivée au Wex réserve un ravitaillement surprise à la Chouffe, nettement plus appréciable. Je termine en 1h55 à la 166e place sur 252. Entièrement satisfait, j’ai ma revanche sur l’édition précédente.

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