Radda in Chianti – J’en ai rêvé depuis 5 ans. Je m’étais inscrit il y a deux ans mais le covid a eu raison de ma motivation. Cette année, les chemins de la Toscane étaient enfin pour moi.
En route pour le pays des Fiat qui klaxonnent et des bons petits plats. J’ai rêvé de pouvoir un jours courir dans ces paysages toscans, à travers ces collines jalonnées de cyprès et « d’azienda agricola ».
Au départ, c’est comme un rêve inutile ou impossible. Faire un aussi long déplacement pour aller disputer un Trail. L’idée semble déraisonnable, puis elle prend forme avec l’inscription, le remplissage du certificat médical et la réservation des hôtels. 2020 devait être mon année mais j’ai attendu deux ans de plus pour concrétiser le rêve.
La Toscane est aussi sublime qu’imaginée. A mon arrivée à Radda in Chianti, village typique perché sur la colline, il fait 24 degrés. Je retire le dossard, l’accueil est typique d’une grande course. Puis, je file direct déguster un Chianti Riserva à la Casa Chianti Classico. Une belle première approche de la spécificité des vins de la région.
L’allée de départ et d’arrivée est située en plein milieu des petites ruelles du village. Un cachet extraordinaire !
Le stress d’avant course est présent. J’espère venir à bout des 20 kilomètres et 850 mètres de D+ annoncés, si possible en 3 heures. Maximum 3h30. L’allée de départ et d’arrivée est située en plein milieu des petites ruelles du village. Un cachet extraordinaire ! Tout est organisé, jusqu’au sens d’entrée dans la zone de départ. Il y a moins de soleil que la veille et un petit vent rafraîchissant souffle. Les conditions de course sont idéales. Départ calme vers le bas du village. J’y suis, je ressens une forte émotion rien qu’à me le dire. Ces 15 derniers jours ont été très déstabilisants sur le plan personnel. Il est temps de se défouler et de se faire plaisir. Les chemins sont roulants, principalement des sentiers menant à des vignobles, recouverts de gravillons. Pas de gros piège, mais de grosses montées à gérer et des descentes délicates. Huit kilomètres effectués après une heure de course. La moyenne est inattendue mais appelle au calme. Je profite du paysage, j’immortalise les paysages pour conserver des souvenirs. Les passages dans les grosses propriétés, des châteaux, sont sublimes. Je gère la course, l’alimentation et les montées. Le ravitaillement du 14e kilomètres est sympa et fait du bien. Il reste à terminer la course, en arrivant au pied du village. Le dernier kilomètre s’effectue à travers le dédale des petites ruelles et des escaliers. Superbe ! A l’arrivée, j’ai des frissons quand je reçois la médaille de finisher. Je termine en 2h55, cinq minutes de mieux que le meilleur temps imaginé.
La course et le cadre étaient à la hauteur de mes rêves. Il reste à profiter de l’après course, de l’endroit et de la gastronomie. Et déjà surgit l’idée d’y revenir. Il manquait les copains et… À l’année prochaine, peut-être !

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